La Reine et le Calligraphe traduit en Arabe
25 janvier 2011
Nous avons commis un impair en oubliant de signaler la parution, il y a quelques années, de la traduction en hébreu du chef-d’œuvre de Moussa, La Reine et le Calligraphe. Et voilà que ce livre fait un pied de nez à la géopolitique en paraissant en arabe.
Sa traduction a été réalisée à l’initiative de Maya al-Khoury et Charif Kiwan qui ont découvert le livre au hasard d’une recherche à la Bibliothèque nationale de France, en 2003. Ils n’avaient alors jamais entendu le nom de Moussa Abadi, pas plus à Paris qu’à Damas où ils vivent et travaillent depuis de nombreuses années.
L’édition arabe affiche en couverture la photo d'une famille juive de Damas, qui aurait pu être celle de Moussa dont on sait que son judaïsme de jeunesse s’exprimait dans un cadre arabe syrien imprégné de francophonie. Quant à la quatrième de couverture, elle souligne l’attachement de Moussa à Damas, sa ville de naissance, autant qu’au judaïsme hérité de son éponyme Moussa ben Maymoun, dit Maïmonide…
L’on voit par là que 15 ans après sa publication, La Reine et le Calligraphe continue de témoigner de l’universalité de Moussa par delà les frontières et barbelés de tout ordre.